Archive for July, 2007

Ne m’dis pas

Saturday, July 7th, 2007

Texte et musique Fabrice Collette

Ne m’dis pas qu’on a tort d’croire qu’on est différents
Même si d’autres y croient tout autant
Que leurs corps se mélangent comme les nôtres
Pour danser la prière éternelle des amants

Même si le ciel qui passe va rester un peu lourd
Que nos ch’mins s’ront toujours sans retour
Et qu’au cœur du silence de nos âmes
Y’a des mots qui ont peur du soleil et des larmes

Dis moi qu’on va rien faire pour être plus que c’qu’on est
Qu’on va surtout pas s’dire nos secrets
Que tes mains qui me touchent sont rien d’autre que tes mains
Et que c’chagrin dans ma bouche, c’est pas plus qu’du chagrin

Qu’on va jamais se croire plus que deux étrangers
Plus qu’un bout de mémoire, qu’un regret
Ces nuits où on ira boire à d’autres étoiles
Caresser de nos lêvres d’autres possibles destins

Oh dis moi, Oh dis moi ….

Dis moi qu’si vient ce jour d’not’ dernier rendez vous
Qu’y'aura toujours queq’part un peu d’nous
Bien pire que la distance, pire que l’indifférence
Encore pire que s’quitter, y’aurait s’oublier

Et qu’au temps de l’absence, je rest’rai sûr qu’c'était toi
Qu’j'ai suivi dans cette foule qui s’en va
De toutes ces solitudes qui renaissent au matin
Dans le ciel qui résonne du silence des amants

Oh dis moi, Oh dis moi ….

Ouais, Y’a tant d’solitudes qu’on croise au p’tit matin
D’ces amants qu’ont perdu leur chemin

rouge et blues

Saturday, July 7th, 2007

Texte et musique Fabrice Collette

Un bruit de limousine
Qui s’en va vers le nord
Va tourner derrière l’usine
Du moins c’qu’il en reste encore
Au bout d’la rue le silence
Qui s’enfonce tout droit dans l’brouillard
C’est comme une ville en vacances
Où les passants s’raient tous en r’tard

C’est sur qu’on f’rait bien mieux
D’être aut’chose que c’qu’on est
C’est sur qu’y vaudrait mieux
D’pas êt’né là d’où on est
Au coin d’la rue y’a du silence
Qui sort du café des couch’tard
Même la télé est en vacances
Y’a plus personne au comptoir

Qu’est ce qu’on peut faire ?
C’est la vie qu’a choisi pour nous
Quoi d’autre à faire ?
Que rester là jour après jour

Un bruit de limousine
S’en allait vers le nord
A tourné derrière l’usine
Du moins c’qu’il en reste encore

Pas compliqué

Saturday, July 7th, 2007

texte et musique : Fabrice COLLETTE

Du bout de ma naissance, tu viens en évidence
quand c’est nue que tu danses
c’est pas compliqué

Venue comme une chance, tu joues de nos nuits blanches
quand c’est nue que tu danses
c’est pas compliqué

Désir et élégance
Lumière en connivence
Ta peau en insolence
Se livre dans les reflets

Ton corps vit en cadence, tes yeux brillent d’insouciance
quand c’est nue que tu danses
c’est pas compliqué

Oubliée la violence, plaisir partage échange
quand c’est nue que tu danses
c’est pas compliqué

Désir et élégance
Lumière en connivence
Ta peau en insolence
Se livre dans les reflets

Qu’est ce qui se passe dans la ville
Quand ta jupe s’envole sur le tapis
Qu’est ce qui se passe dans ma vie
Quand tu t’en vas au bout de tes envies

Tout est si simple dans la ville
Quand ta robe s’enroule sur le tapis
Rien n’est plus simple dans ma vie
Quand sur tes lèvres je lis le mot envie